Pourquoi chanter ?

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La voix, on la découvre dans tout son volume et sa puissance, dans sa hauteur, ses aigus et ses graves. On se redécouvre en même temps, dans la force et la douceur de ses émotions.

Les pensées s’apaisent : nous pouvons éveiller une écoute calme, sereine et profonde de soi.

Gérer son trac et améliorer sa capacité à parler en public, à s’exprimer avec une diction

claire : le travail vocal contribue à une meilleure articulation,

au rythme et au contrôle de la respiration.
Il aide à développer l’amplitude respiratoire :

des inspirations plus larges, des expirations plus profondes.

La respiration s'ouvre et se renforce,

tandis que les cordes vocales s’assouplissent, la poitrine se déploie,

la posture se redresse pour laisser passer le son naturellement.

Les vibrations du son détendent les nerfs,

les organes internes sont massés et les muscles du soutien abdominal se renforcent. Les résonances intérieures aident à libérer les tensions et dénouer des blocages et des contractions (respiratoires, énergétiques, émotionnels, et même physiques grâce à l'action sur la posture et les courants physiologiques...). Les centres énergétiques s'harmonisent.
 

Le travail de la justesse exerce l'oreille, la mémoire et une attention fine.

Le travail de soutien vocal et de rythme ancre dans le moment présent, dans ses racines, dans sa capacité à « envoyer », à s'affirmer. Cela accroît le dynamisme, la vitalité, la joie. L'énergie du corps est stimulée par la voix.

Toute la technicité,

le travail en subtilité et en lâcher-prise développe une forte concentration et la présence corporelle à soi... Le corps connaît le chemin et c'est lui qui nous guide. Pour chanter sans se faire mal à la gorge, le mental est obligé de lâcher.
Donner de la voix sans forcer est un grand art de relaxation,

 une détente « active ». On trouve son axe.

Cela peut même mener à la porte de la méditation active.